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Céréales Le blé dans le flou après les restrictions d’exportations annoncées par l’Inde

Le blé était encore « le grand gagnant » le 17 mai 2022, avec une progression de 30 c sur la Bourse de Chicago, soutenu par une offre limitée, la sécheresse en Europe et la mauvaise qualité du blé américain, informe Sitagri.

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Le blé avait commencé la semaine « poussé à la hausse par la décision de l’Inde de restreindre ses exportations en raison des dommages subis par la sécheresse », poursuit Sitagri.

 

Les marchés évoluent ainsi « dans un contexte où un certain flou demeure sur la date et sur les quantités concernées par l’interdiction d’exporter de la part de l’Inde, ajoute Agritel. Les bateaux en attente de chargements dans les ports dont la contractualisation aurait été signée avant le 13 mai, pourraient en fait honorer leurs contrats. »

 

Sur Euronext, le mardi 17 mai 2022, la tonne de blé a clôturé à 438,25 € (stable par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et en baisse à 431,75 € (–1,25 €) sur celle de décembre.

 

La tonne de maïs a terminé à 373,50 € (+1,25 €) sur l’échéance de juin et à 379,50 € (+1,00 €) sur l’échéance d’août.

 

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Le 18 mai 2022 en début de journée, en pré-ouverture, le marché du blé se replie sur Chicago, « conséquence de la confusion qui règne sur les mesures prises par l’Inde en termes d’exportations », analyse Agritel.

 

Le maïs est, quant à lui, resté plutôt stable sur Chicago. « Le maïs évolue peu alors que les semis progressent nettement et que les conditions météo pour les semis déjà réalisés sont jugées favorables compte tenu de l’humidité et des températures », complète Agritel.

 

Ce mercredi 18 mai 2022, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 438,00 € (–0,25 €) sur l’échéance de septembre et à 431,75 € (stable) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs s’échangeait à 369,25 € (–4,25 €) sur l’échéance de juin et à 379,00 € (–0,50 €) sur celle d’août.

 

« Selon le ministre de l’Agriculture ukrainien, les capacités d’exportation de maïs du pays sont actuellement limitées à 1,5 Mt, indique Sitagri. Elles étaient trois fois supérieures avant l’invasion russe. »

 

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